L'alumni du mois : Thibault Lamarque, président de Castalie
Ancien joueur de l’équipe de rugby de Paris-Dauphine, Thibault a cofondé Dauphine Discussion Débat, l’association chargée de promouvoir le débat politique au sein de l’université.
Après quelques années dans les directions financières de Veolia Environnement et d’Alter Eco (commerce équitable), Thibault se lance dans l’entreprenariat fin 2011 avec CASTALIE, une alternative durable à l’eau en bouteille. Zéro kilomètre, zéro déchet,
Castalie équipe déjà plus de 1 000 clients avec une eau micro-filtrée à partir du robinet et embouteillée directement sur le site de consommation. L’entreprise a déjà conquis une grande diversité d’acteurs du restaurant gastronomique aux sièges sociaux en passant par une multitude de startups, PME, banques, fonds et cabinets d’avocats. La start-up de 40 personnes entame une levée de fonds série B, avec une vingtaine d’embauches à la clé dans les six prochains mois pour accélérer son développement sur le segment des entreprises.
Quelles études avez-vous suivi à l’Université Paris-Dauphine ?
Maîtrise de Sciences de Gestion en 2002 Master 212 Affaires Internationales en 2003
Quel est votre meilleur souvenir à Dauphine ?
J’en ai tellement : le week-end d’intégration, les tournées avec le Rugbydo et la création de Dauphine Discussion Débat en 2002 ; deux associations toujours actives, 15 ans plus tard ! J’ai beaucoup aimé mon année au Master 212 avec une promo issue des quatre coins de la planète et un voyage d’étude à Istanbul. La classe formée par Philippe Chalmin et Bernard Guillochon a particulièrement bien fonctionné et nous continuons à nous voir très régulièrement.
Avez-vous gardé des contacts avec des anciens de votre promotion ?
Oui, avec mes pairs du monde associatif comme ceux du Master 212. Au-delà des contacts j’ai conservé beaucoup d’amis proches de ces années-là. Mes témoins de mariage étaient tous des Dauphinois !
Qu’est-ce que vos études à Dauphine vous ont apporté dans votre parcours professionnel ?
Un socle théorique mais aussi de la débrouillardise. Le diplôme m’a aidé dans mon premier poste de VIE pour Veolia Environnement en Australie. Mon implication forte dans les associations dauphinoises m’a aidé dans la création de Castalie.
Quelle image avez-vous de Dauphine aujourd’hui ?
Celle d’une université d’un très bon niveau avec des profils variés. Les stages longs ne sont pas encore assez développés pendant la scolarité. Je souhaiterais par ailleurs que le réseau des alumni renforce encore son esprit de corps même si c’est un challenge avec toutes les spécialités enseignées à Dauphine.
Quelle importance accordez-vous à la construction d’un réseau dans un parcours professionnel ?
Le réseau est bien évidement important, mais pour moi, il est indissociable de mon intérêt personnel pour les sujets. Cela me permet de toujours prendre du plaisir lors des échanges. Je passe d'ailleurs beaucoup de temps à aider des entrepreneurs au lancement de leur projet.
Quels conseils donneriez-vous à des étudiants entrepreneurs voulant créer une start-up ?
Allez-y ! Ne vous posez pas trop de questions. Il sera toujours temps de faire autre chose plus tard. Donnez du sens à vos projets, choisissez ce qui vous anime, cela sera plus facile lors des périodes de vaches maigres.
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