Interview de Camille Desclée de Maredsous et Gabrielle de Valmont, co-fondatrices de Nap&Up
Dauphine Alumni est allé à la rencontre de Camille Desclée de Maredsous (Promo 2018) et Gabrielle de Valmont (Promo 2018), co-fondatrices de Nap&Up, l’une des startup lauréates, dans la catégorie Espoir, de la première édition du Prix Made In Dauphine.
Pauline Godard, Chargée de communication de Dauphine Alumni : Quelles études avez-vous faites au sein de Dauphine ?
CDM et GV : Gabrielle a fait le Master Entrepreneuriat & Projets innovants, et j’ai fait le Master Business Transformation.
PG : Qu’est-ce-que Nap&Up ?
CDM et GV : Nap&Up est une jeune startup de deux ans d’existence, qui a pour mission de démocratiser la pratique de la micro-sieste en entreprise.
En effet, aujourd’hui 30% des français ne dorment pas assez, et 72% reconnaissent que cette fatigue a un impact sur leur travail. Au-delà du manque de sommeil, c’est aussi un simple besoin de déconnexion dans des espaces de travail de plus en plus ouverts…
Dans cette optique, nous avons développé un produit, notre cocon de micro-sieste flexible, véritable bulle de déconnexion ainsi que toute une démarche de sensibilisation à travers des accompagnements audios à écouter dans le cocon, l’animation d’ateliers et de conférences en entreprise, une communication de terrain, etc. Le but étant d’intégrer au mieux cette pratique dans les mœurs de l’entreprise et de la rendre aussi facile qu’une pause-café ou pause-cigarette.
PG : En quelle année avez-vous créé votre projet ?
CDM et GV : En 2016, pendant notre année de césure à Dauphine.
PG : Comment avez-vous eu l’idée de créer votre marque ?
CDM et GV : Gabrielle et moi nous sommes rencontrées à Dauphine, c’est là que nous avons eu l’idée. Qui n’a pas rêvé d’un moment calme entre deux partiels, ou deux amphis de finance ? Nous avons rapidement fait le parallèle avec les espaces de travail, et le monde de l’entreprise, avec une dimension culturelle supplémentaire à prendre en compte.
PG : Comment organisez-vous vos démarches commerciales ?
CDM et GV : Nous sommes présents sur de nombreux salons et événements, ce qui nous permet de faire découvrir notre produit et de le faire tester… Et tester c’est l’adopter !
On a également eu la chance d’avoir de très nombreux media qui ont parlé de nous dès le début de notre projet. Ça nous a donné une belle visibilité.
PG : Comment s’est passé le lancement de votre projet auprès du public ?
CDM et GV : Le projet a pris très rapidement. Nous nous étions donné six mois pendant notre année de césure pour voir où cela nous menait. Finalement on ne s’est plus jamais posé la question d’arrêter ou de continuer, c’était une évidence.
PG : Quelle est votre cible ?
CDM et GV : Aujourd’hui notre cible est axée B2B, même si nous réfléchissons déjà à nous étendre sur d’autres marchés tels que les écoles/universités, etc.
On aimerait beaucoup que Dauphine installe des cocons !
PG : Quelle importance accordez-vous à la construction d’un réseau dans un parcours professionnel?
CDM et GV : C’est essentiel ! De nos anciens camarades de promotion à nos clients, chaque personne a sa place et son rôle à jouer dans notre parcours professionnel dans un sens ou dans un autre. Le construire et l’entretenir peut être réellement clé.
PG : Qu’est-ce que vos études à Paris-Dauphine vous ont apporté dans votre projet ?
CDM et GV : Tout d’abord, l’accès à une belle communauté et à un réseau très riche. Ensuite, scolairement parlant, je dirais une réelle méthode de travail, et une capacité d’analyse indispensable quand on crée sa boite.
PG : Que pensez-vous des actions menées par Dauphine Alumni ?
CDM et GV : Elles sont riches et variées ! Le Prix Made in Dauphine organisé il y a quelques mois est la preuve du potentiel du réseau des Alumni de Dauphine !
Commentaires0
Veuillez vous connecter pour lire ou ajouter un commentaire
Articles suggérés