Rencontre avec Kevin Favre, nouveau responsable du Club Energie

En 2017, le Club Energie avait été mis en sommeil, aujourd'hui il renait après trois années sous l'impulsion de son nouveau responsable Kevin Favre (promo 2020). 

Quelles sont ses motivations, ses ambitions pour le Club ? Dauphine Alumni est allé à sa rencontre. 

Erika Dorwling-Carter de Dauphine Alumni : Vous êtes diplômé d’un Master 2 Energie, finance, carbone et vous venez de reprendre la responsabilité du Club Energie, qui n'avait plus de porteur depuis 3 ans. Qu’est-ce qui a motivé votre candidature ?

Kevin Favre : L'Université bénéficie d’un écosystème incroyable sur les questions énergétiques. Tout d'abord, elle est l’une des rares universités à proposer une formation axée sur les questions économiques de l'énergie. En atteste les professeurs de renom sur lesquels elle s’appuie dans chacun de ces secteurs, et également des chaires liant les problématiques industrielles et académiques. La Chaire European Electricity Market et le Chaire Economie du Climat en sont des exemples.

Le réseau des diplômés est conséquent à l’université, que ce soit à travers le master EFC ou par des alumni intéressés par ce sujet. D’autant plus que le secteur se trouve plus que jamais au centre des questions économiques, politiques et sociétales. Ainsi, avec Coralie Dabiens (promo 2019) et Alexis Poullain (promo 2013), il nous a paru essentiel de relancer le Club Energie afin de participer au débat énergétique français et de valoriser ce domaine auprès des étudiants. 

EDC : Selon vous, quel rôle le Club Energie aura à jouer dans l’écosystème de l’université ?

KF : Je crois qu’aujourd’hui, deux axes sont à prioriser pour développer le Club. En premier lieu, il doit se développer plus fortement auprès de la sphère étudiante. Cela doit passer par une plus grande visibilité. Comme vous l’avez mentionné, le Club renaît après trois longues années d'inactivité. Nous devons alors communiquer et faire valoir le parcours des anciens.

Le second axe concerne la visibilité vers l’extérieur. L’université est reconnue pour son pôle de compétences, mais l'est moins  pour le Club Energie. Encore une fois, le Club a été mis en pause pendant plusieurs années. Nous devons donc travailler à développer notre visibilité auprès du monde professionnel. Et nous comptons bien entendu sur le réseau des alumni pour y parvenir.

EDC : Quels types d’événements projetez-vous d’organiser pour animer le Club ?

KF : Nous échangeons beaucoup sur ce point avec Coralie et Alexis, il est primordial. Le contexte actuel demande d’être encore plus innovant. Bien entendu, l'approche la plus aisée consiste à faire des rencontres avec des alumni lors d'Afterworks et de conférences. Toutefois, nous travaillons à d’autres formats, tels que les webinaires. La crise sanitaire actuelle doit nous pousser à renforcer la solidarité du réseau Dauphinois.

EDC : Qu’attendent selon-vous les Dauphinois du Club Energie ?

KF : Encore une fois, je pense que l’attente dépend fortement des profils. Les Dauphinois les plus jeunes souhaiteront probablement découvrir les parcours des anciens, pour s’inspirer et se projeter. Cette approche demande bien sûr un échange entre alumni et un besoin de se sentir en confiance.

Les plus expérimentés souhaiteront eux se retrouver et échanger sur les différents domaines liés à l'énergie. Les rencontres permettent de continuer à apprendre, à échanger, à débattre. Nous devons également répondre à cette demande.

C’est une synergie entre ces deux attentes que nous voulons créer.

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