Entreprises - Il faut sortir des sentiers battues - Banque Hottinguer
“Il faut oser sortir des sentiers battus”
Gary Herrmann (91) est Directeur Général de la Banque Hottinguer. Il nous en dit plus sur l’univers de la banque privée et d’affaires, ses spécificités et ses métiers.
Pouvez-vous nous rappeler le cœur de métier et le positionnement de la structure ?
La Banque Hottinguer, dont les origines remontent à plus de deux siècles, est l’une des dernières banques indépendantes. Elle opère dans 3 métiers : la banque d’affaires (fusions et acquisitions, etc.), la banque privée (gestion de patrimoine et de fortune pour des clients privés, la trésorerie structurelle des entreprises, des associations, des fondations, des congrégations religieuses), et l’asset management (gestion de fonds d’investissements distribués au travers de différents réseaux d’apporteurs d’affaires). La banque est un acteur atypique : assez grande pour déployer tous les services possibles auprès de nos clients, mais néanmoins assez petite pour être réactive et efficace face aux modifications conjoncturelles ou règlementaires. Notre cœur de métier reste la gestion de fortune : là où nos concurrents vont chercher à adapter le client aux produits, nous replaçons l’humain au centre des processus et nous adaptons nos organisations à leurs besoins.
Sur votre secteur d’activité, comment vous distinguez-vous ?
Dans de nombreuses banques, la gestion privée est un concept marketing, un service premium. Pour nous, c’est avant tout notre principal cœur de métier. Toute notre organisation est articulée autour de la gestion de notre clientèle fortunée. En parallèle, nous sommes une structure indépendante dont les actionnaires sont des personnes physiques qui œuvrent depuis des générations à la construction et la rentabilité de la banque sur le long terme. Ce positionnement donne une toute autre mesure à la relation client.
Quels sont les métiers propres à votre secteur ?
Les profils seniors, qui ont un bagage technique et un réseau qu’ils ont constitué au fil des années et de leurs expériences, peuvent se positionner sur le métier de banquier privé. Les profils juniors ou de jeunes diplômés peuvent, quant à eux, opter pour les métiers du risk management et de la compliance.
Un conseil à nos lecteurs intéressés par ce domaine ?
Dans la banque privée, une expertise dans un domaine est devenue nécessaire (finance, fiscalité…). L’idéal est aussi d’avoir une fibre commerciale. Néanmoins, aujourd’hui, il n’y a plus de parcours préétabli après les études. Il faut oser sortir des sentiers battus, développer ses connaissances et son réseau.
À propos de la Banque Hottinguer
Banque indépendante qui a plus de 2 milliards d’euros actifs sous gestion, elle réalise un chiffre d’affaires de 40 millions d’euros entre son activité de banque privée et d’affaires.
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